Mercedes GLA : Les modèles à éviter absolument

Mercedes GLA : Les modèles à éviter absolument
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Le Mercedes GLA a révolutionné le segment des SUV compacts premium depuis son lancement en 2013. Toutefois, derrière l’attrait de la marque à l’étoile se cachent des versions particulièrement problématiques. Nous avons analysé plus de quinze années d’expertise automobile pour vous révéler les modèles qui transforment le rêve premium en cauchemar financier. Certaines motorisations accumulent les défaillances coûteuses, tandis que d’autres présentent des vices cachés qui ne se révèlent qu’après plusieurs milliers de kilomètres.

Points essentiels Détails techniques et conseils
🚫 Versions à éviter absolument GLA 200 CDI et GLA 250 4MATIC première génération, problèmes majeurs dès 60 000 km
💰 Coûts de réparation élevés Prévoir entre 2 500 et 5 000 euros pour les pannes récurrentes moteur
⚙️ Transmission 7G-DCT défaillante Remplacer les embrayages complets nécessaire dès 50 000 kilomètres parcourus
✅ Modèles recommandés fiables GLA 220d Phase 2 depuis 2016, meilleur compromis fiabilité-performance
🔍 Points de contrôle essentiels Vérifier l’historique vidanges DCT et effectuer diagnostic électronique complet obligatoire

Les modèles de première génération à fuir absolument

La première génération du GLA (X156, 2013-2020) concentre l’essentiel des problèmes de fiabilité. Le GLA 200 CDI des millésimes 2013-2015 figure en tête des versions à éviter. Ce diesel d’entrée de gamme de 136 chevaux cache des fragilités majeures qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros. La chaîne de distribution montre des signes de faiblesse dès 80 000 kilomètres, nécessitant un remplacement facturé entre 2 500 et 3 500 euros.

Les injecteurs défaillants provoquent des démarrages difficiles, particulièrement par temps froid. Nous avons recensé de nombreux cas où le remplacement complet des quatre injecteurs s’avère nécessaire, représentant une facture comprise entre 1 600 et 2 400 euros. La vanne EGR s’encrasse prématurément sur cette motorisation, générant des pertes de puissance progressives et des émissions polluantes excessives.

Le GLA 250 4MATIC essence (2013-2015) présente une consommation d’huile excessive pouvant atteindre un litre tous les mille kilomètres. Cette anomalie révèle des problèmes internes au moteur, notamment au niveau des segments de pistons. Les fuites au niveau des joints de culasse se manifestent fréquemment après 60 000 kilomètres, occasionnant des réparations lourdes.

Modèle problématique Défaut principal Coût de réparation Kilométrage critique
GLA 200 CDI (2013-2015) Chaîne de distribution 2 500 – 3 500 € 80 000 km
GLA 250 4MATIC (2013-2015) Consommation d’huile 3 000 – 5 000 € 60 000 km
GLA 45 AMG (2014-2016) Turbo fragile 3 000 – 3 500 € 80 000 km
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La version sportive GLA 45 AMG mérite une attention particulière. Son moteur 2.0 turbo de 381 chevaux révèle des fragilités spécifiques au niveau du turbocompresseur. Les joints de culasse supportent mal les montées en température répétées, caractéristiques d’un usage sportif. L’entretien de cette version représente un budget annuel considérable, avec des révisions majeures facturées entre 1 500 et 2 000 euros.

La problématique majeure de la transmission 7G-DCT

La boîte automatique 7G-DCT constitue le talon d’Achille de nombreuses versions du GLA première génération. Cette transmission à double embrayage, séduisante sur le papier, révèle des défaillances précoces qui compromettent sérieusement l’agrément de conduite. Les à-coups au passage des rapports se manifestent dès 50 000 kilomètres, particulièrement en conduite urbaine où les sollicitations sont fréquentes.

Les symptômes caractéristiques incluent des hésitations marquées lors des rétrogradages, des bruits métalliques aux changements de vitesse, et des vibrations anormales en accélération. Ces dysfonctionnements nécessitent souvent le remplacement complet des embrayages, facturé entre 2 500 et 3 000 euros. Dans les cas les plus graves, seul le remplacement intégral de la boîte permet de retrouver un fonctionnement normal.

Les versions 4MATIC souffrent de problèmes additionnels au niveau de la transmission intégrale. L’usure prématurée des cardans de transmission génère des claquements dans les virages serrés. Le différentiel arrière Haldex nécessite un entretien rigoureux que beaucoup de propriétaires négligent, provoquant des pannes coûteuses. Comme nous l’avons observé sur d’autres modèles du segment, notamment la fiabilité Volkswagen Polo, les transmissions complexes requièrent une maintenance préventive stricte.

Mercedes GLA : Les modèles à éviter absolument

Seconde génération : des améliorations mais quelques écueils

Le Mercedes GLA seconde génération (H247, depuis 2020) corrige la majorité des défauts de jeunesse de son prédécesseur. En revanche, certaines versions des premiers millésimes présentent encore des maladies infantiles. Le GLA 200d des années 2020-2021 souffre d’une boîte automatique 8G-DCT parfois hésitante en conduite urbaine, bien que moins problématique que l’ancienne 7G-DCT.

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La consommation d’AdBlue s’avère plus importante que les estimations constructeur, nécessitant un plein tous les 7 000 à 8 000 kilomètres contre les 10 000 kilomètres annoncés. Cette surconsommation génère des coûts additionnels d’environ 150 euros par an en usage mixte. Le système Start&Stop se montre capricieux par temps froid, refusant parfois de fonctionner pendant plusieurs semaines.

La version hybride rechargeable GLA 250e des millésimes 2020-2021 présente des bugs du système de gestion hybride. L’autonomie électrique varie significativement selon les conditions météorologiques, chutant de 50 kilomètres annoncés à seulement 30-35 kilomètres par temps froid. Ces dysfonctionnements nécessitent souvent une reprogrammation du calculateur principal.

Faire le bon choix parmi les versions recommandées

Après notre analyse approfondie, plusieurs modèles se distinguent positivement. Le GLA 220d Phase 2 (2016-2020) représente le meilleur compromis, avec une fiabilité éprouvée et une consommation maîtrisée entre 6 et 7 litres aux cent kilomètres. Cette version bénéficie des corrections apportées après le restylage de 2016, éliminant la plupart des problèmes identifiés sur les premiers millésimes.

Pour les conducteurs privilégiant l’essence, le GLA 200 Phase 2 (2016-2020) offre une mécanique simple et des coûts d’entretien prévisibles. L’absence de turbo limite les risques de panne coûteuse, bien que les performances restent modestes. Cette version convient parfaitement à un usage familial en milieu urbain et périurbain.

Voici nos recommandations selon l’usage :

  • Usage urbain intensif : GLA 200 essence Phase 2 ou GLA 250e récent
  • Grand rouleur : GLA 220d Phase 2 avec transmission manuelle
  • Budget maîtrisé : GLA 200 essence Phase 2 de 2017-2018
  • Polyvalence familiale : GLA 220d 4MATIC depuis 2022

Lors de l’achat d’occasion, nous recommandons vivement de vérifier l’historique complet des vidanges de boîte DCT et d’effectuer un diagnostic électronique complet. L’état des optiques avant mérite une attention particulière, car les infiltrations d’eau touchent près de 20% des GLA première génération équipés de phares Xenon. Cette problématique se retrouve d’ailleurs sur d’autres modèles du segment, comme nous l’avons documenté concernant la Citroën C3 et ses modèles à éviter.

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