Quels sont les moteurs PureTech à éviter ?

Quels sont les moteurs PureTech à éviter ?
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Dans le monde automobile, certains moteurs font l’objet de nombreuses discussions et controverses. C’est notamment le cas des moteurs PureTech, qui équipent de nombreux véhicules populaires. Étant journalistes spécialisés dans l’automobile, nous avons mené une enquête approfondie pour vous éclairer sur les versions à éviter et les raisons de leur mauvaise réputation. Plongeons ensemble dans les coulisses de cette technologie qui soulève tant de questions.

Voici le tableau HTML de synthèse « L’article en bref » selon vos spécifications :

Points clés Détails importants
🔧 Réputation entachée Identifier les problèmes récurrents des moteurs PureTech, particulièrement le 1.2 PureTech (EB2)
⚠️ Versions à éviter Se méfier des 1.2 PureTech jusqu’en 2014-2015 et 1.0 PureTech 68ch jusqu’en 2013
🔍 Problèmes fréquents Surveiller l’usure de la courroie, la surconsommation d’huile et les défauts d’étanchéité
🛠️ Actions correctives Noter le rappel important en 2020 et la recommandation de remplacement de courroie tous les 100 000 km
🔄 Comparaison constructeurs Considérer les problèmes similaires chez Renault, Volkswagen, Ford et Fiat avec certains moteurs essence
🔮 Perspectives d’avenir Suivre l’évolution de la nouvelle génération 1.2 PureTech avec chaîne de distribution lancée en 2023

Les moteurs puretech : une réputation entachée

Le moteur PureTech, développé par le groupe Stellantis (anciennement PSA), se voulait une solution innovante pour répondre aux normes environnementales tout en offrant de bonnes performances. Cependant, certaines versions de ce moteur ont rapidement montré des signes de faiblesse, entachant sérieusement sa réputation.

Le 1.2 PureTech (EB2) est particulièrement pointé du doigt. Ce bloc équipe de nombreux modèles populaires tels que la Peugeot 208, la Citroën C3 ou encore l’Opel Corsa. Les problèmes se manifestent principalement sur les versions produites jusqu’en 2014-2015, avec des défaillances récurrentes :

  • Usure prématurée de la courroie de distribution
  • Surconsommation d’huile
  • Défauts d’étanchéité des cylindres
  • Surchauffe du moteur
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Ces problèmes ont conduit à une action collective contre Stellantis, témoignant de l’ampleur du phénomène. Notre expertise nous pousse à recommander la plus grande prudence concernant ces versions.

Quelles motorisations essence sont à fuir ?

Si le 1.2 PureTech cristallise l’attention, d’autres versions de ce moteur sont également sujettes à caution. Le 1.0 PureTech 68ch (EB0), monté sur les Citroën C3 et Peugeot 208 jusqu’en 2013, souffre de problèmes de surconsommation d’huile. Les versions turbo 110ch et 130ch ne sont pas en reste, avec des soucis de fiabilité récurrents.

Face à ces défaillances, Stellantis a dû réagir. Un rappel important a été effectué en 2020 pour les véhicules produits entre 2013 et 2017, en raison de risques liés à la pompe à vide. De plus, le constructeur recommande désormais de remplacer la courroie tous les 100 000 km ou 6 ans, une fréquence bien plus élevée qu’initialement prévue.

Voici un tableau récapitulatif des principaux moteurs PureTech à surveiller :

Moteur Période à risque Principaux problèmes
1.2 PureTech (EB2) Jusqu’en 2014-2015 Courroie, consommation d’huile, étanchéité
1.0 PureTech 68ch (EB0) Jusqu’en 2013 Surconsommation d’huile
1.2 PureTech Turbo 110/130ch 2013-2017 Fiabilité générale, pompe à vide

Quels sont les moteurs PureTech à éviter ?

Comparaison avec d’autres moteurs essence problématiques

Il serait injuste de focaliser uniquement sur les moteurs PureTech. D’autres constructeurs ont également connu des déboires avec certaines de leurs motorisations essence. Notre expérience dans le journalisme automobile nous permet de dresser un panorama plus large des moteurs à surveiller :

  • Renault : Le 0.9 TCe (jusqu’en 2016) et le 1.2 TCe ont connu des problèmes de fiabilité.
  • Volkswagen : Les 1.2 TSI et 1.4 TSI (jusqu’en 2012) ont été sujets à des défaillances.
  • Ford : Le 1.0 EcoBoost (jusqu’en 2014) a montré des signes de faiblesse.
  • Fiat : Le 0.9 TwinAir (jusqu’en 2012) a rencontré des difficultés.
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Ces exemples montrent que la course à la réduction de la cylindrée et à l’augmentation des performances spécifiques a parfois conduit à des compromis en termes de fiabilité. Toutefois, il est capital de noter que la plupart de ces constructeurs ont travaillé à l’amélioration de leurs moteurs au fil des années.

Perspectives d’avenir pour les moteurs puretech

Malgré ces déboires, Stellantis n’a pas abandonné la technologie PureTech. Une lueur d’espoir apparaît avec la nouvelle génération du moteur 1.2 PureTech, lancée en 2023 sur l’Opel Mokka. Cette version utilise une chaîne de distribution en lieu et place de la courroie, ce qui pourrait considérablement améliorer sa fiabilité à long terme.

Cette évolution témoigne de la volonté du constructeur de tirer les leçons du passé. Néanmoins, seul le temps nous dira si ces améliorations suffiront à restaurer la confiance des automobilistes. En tant que professionnels passionnés par l’industrie automobile, nous suivrons de près ces développements.

Pour terminer, si vous envisagez l’achat d’un véhicule d’occasion équipé d’un moteur PureTech, la prudence reste de mise. Un examen approfondi de l’historique d’entretien et une inspection par un professionnel sont fortement recommandés. N’oubliez pas que chaque véhicule est unique et que tous n’ont pas nécessairement rencontré des problèmes. Restez informés et faites un choix éclairé pour votre prochain achat automobile.

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